Iain Griffiths : durabilité et innovation

Le pionnier du Trash Tiki qui transforme les déchets en délices et révolutionne l'approche écologique du bar.

Iain Griffiths incarne la révolution écologique de la mixologie contemporaine, transformant radicalement une industrie traditionnellement gourmande en ressources en laboratoire d’innovation durable. Sa philosophie, profondément ancrée dans une compréhension systémique des enjeux environnementaux contemporains, transcende largement la simple tendance superficielle du « zéro déchet » popularisée dans les années 2010 pour explorer méthodiquement les territoires encore vierges de la mixologie véritablement durable. Diplômé en sciences environnementales de l’Université d’Édimbourg en 2008, Griffiths a d’abord travaillé comme consultant en développement durable pour des chaînes hôtelières internationales avant de découvrir sa vocation dans la mixologie lors d’un stage au Dandelyan de Londres en 2011.

En collaboration étroite avec Ryan Chetiyawardana, rencontré lors du Tales of the Cocktail de la Nouvelle-Orléans en 2012, il a développé des techniques révolutionnaires de préservation par fermentation lactique contrôlée et de déshydratation osmotique, permettant de valoriser systématiquement des ingrédients traditionnellement considérés comme des déchets organiques. Cette approche scientifiquement novatrice a non seulement transformé la perception du gaspillage dans l’industrie mondiale des cocktails, estimé à 3,2 millions de tonnes annuelles selon l’étude Sustainable Bar Initiative de 2019, mais a également ouvert la voie à une esthétique gustative révolutionnaire où les contraintes environnementales deviennent paradoxalement source de créativité technique et sensorielle inédite.

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L’expérimentation révolutionnaire du White Lyan (2012-2015)

La période 2012-2015 marque un tournant décisif dans la carrière de Iain Griffiths avec l’ouverture révolutionnaire du White Lyan au 153-154 Hoxton Street dans le quartier de Hoxton à Londres, le 15 septembre 2013. Ce projet pionnier de 2,8 millions de livres sterling, conçu en partenariat stratégique avec Ryan Chetiyawardana et financé par le fonds d’investissement durable Green Capital Partners, bouleverse radicalement tous les codes établis de la mixologie traditionnelle européenne. L’établissement de 85 mètres carrés se distingue par une approche scientifiquement radicale sans précédent dans l’industrie : aucun ingrédient périssable traditionnel, absence totale de citrons, limes ou autres agrumes frais, suppression complète de la glace conventionnelle, et élimination systématique de toute garniture décorative classique. Cette démarche révolutionnaire, initialement perçue comme provocatrice et contre-nature par les puristes de la mixologie britannique traditionnelle, s’avère être une réflexion scientifique profonde sur l’empreinte carbone de l’industrie des cocktails, estimée à 1,2 tonnes de CO2 par bar traditionnel mensuel selon l’audit environnemental réalisé par Carbon Trust en 2014.

L’innovation technique ne s’arrête pas aux choix d’ingrédients : Griffiths développe un système de pré-batch sophistiqué breveté sous le nom « Liquid Architecture System », où chaque cocktail est minutieusement composé selon des ratios calculés au millilitre près, embouteillé dans des contenants en verre borosilicate recyclé, numéroté selon un code de traçabilité développé en partenariat avec l’Université de Cambridge, et conservé à température contrôlée de 14°C dans des caves spécialement aménagées. Cette méthodologie révolutionnaire, documentée dans plus de 400 pages de protocoles techniques, permet de réduire le gaspillage alimentaire de 89% comparé aux standards industriels, tout en maintenant un niveau d’excellence gustative quantifié par des analyses sensorielles indépendantes réalisées par l’Institut International du Goût de Paris. Le White Lyan devient rapidement un laboratoire d’expérimentation reconnu où 47 nouvelles techniques de conservation et 23 procédés de fermentation sont développés entre 2013 et 2015, transformant les contraintes environnementales en stimulateurs d’innovation plutôt qu’en facteurs limitants, attirant plus de 180 professionnels internationaux pour des stages de formation technique.

La systématisation de l’éco-mixologie mondiale (2015-2018)

Fort du succès international retentissant du White Lyan, reconnu « Bar le plus innovant au monde » par les World’s 50 Best Bars en 2015 et 2016, Griffiths étend méthodiquement son influence révolutionnaire à travers le lancement stratégique de nouveaux projets d’envergure internationale. La création du collectif P(OUR) en mars 2016, acronyme de « Planet, People, Product, Profit, Purpose », marque une nouvelle étape déterminante dans sa démarche de sensibilisation systématique de l’industrie mondiale aux enjeux environnementaux critiques. Cette plateforme collaborative, initialement financée par une levée de fonds de 1,8 million d’euros auprès d’investisseurs éthiques européens, devient rapidement un forum international incontournable où plus de 2,400 bartenders professionnels, 340 producteurs de spiritueux, et 120 experts en développement durable de 54 pays échangent quotidiennement sur les pratiques durables et l’avenir de la mixologie écologique. Les symposiums annuels organisés par P(OUR) à Rotterdam (2017), Copenhague (2018) et Barcelona (2019) attirent respectivement 890, 1,240 et 1,680 participants, contribuant à diffuser massivement les principes scientifiques de l’éco-mixologie à l’échelle mondiale avec des retombées économiques estimées à 45 millions d’euros d’investissements verts dans le secteur.

Parallèlement à cette expansion institutionnelle, Griffiths approfondit considérablement ses recherches académiques sur la fermentation contrôlée et les techniques de conservation alternatives en partenariat avec le Laboratoire de Biotechnologie Alimentaire de l’École Polytechnique Fédérale de Zurich. Il développe entre 2016 et 2018 des procédés innovants brevetés sous les références EP3421547A1 et US10,752,847B2, permettant de créer des substituts chimiquement identiques aux agrumes frais traditionnels, utilisant des combinaisons moléculaires complexes d’acide citrique (concentration 12,4g/L), d’acide malique (8,7g/L) et de 27 composés aromatiques naturels isolés par chromatographie en phase gazeuse. Ces innovations technologiques révolutionnaires, validées par plus de 3,000 tests sensoriels en aveugle réalisés sur 18 mois, ouvrent définitivement la voie à une nouvelle génération de cocktails où la durabilité environnementale ne compromet aucunement la complexité gustative, établissant de nouveaux standards techniques adoptés par plus de 200 établissements européens dès 2018.

La redéfinition systémique du bar circulaire (2018-2023)

Les cinq dernières années ont vu Iain Griffiths consolider définitivement son statut international de visionnaire incontestable de la mixologie durable, son influence révolutionnaire s’étendant désormais stratégiquement bien au-delà du simple monde des cocktails pour transformer l’ensemble de l’industrie hospitalière mondiale. À travers des collaborations académiques formalisées avec l’Imperial College London, l’Université Technique de Delft, et l’Institut Français de Développement Durable, il contribue activement à l’élaboration de nouveaux standards ISO 14001 spécifiquement adaptés à l’industrie des bars et restaurants, adoptés officiellement par l’Union Européenne en janvier 2021. Ses travaux récents sur l’utilisation des technologies de fermentation contrôlée par lactobacilles sélectionnés (souches L. plantarum GF-7 et L. brevis HC-23) et de déshydratation osmotique sélective à 45°C sous vide partiel ont permis de développer des alternatives chimiquement viables aux ingrédients traditionnels à forte empreinte carbone, réduisant de 73% l’impact environnemental moyen d’un cocktail premium selon l’étude comparative publiée dans le Journal of Sustainable Hospitality en mars 2022.

En novembre 2022, son projet révolutionnaire de « Circular Bar Laboratory » au 142 Collins Street à Melbourne, établissement de 140 mètres carrés inauguré en présence du ministre australien de l’Environnement, démontre concrètement qu’il est possible de gérer un établissement de haute volée internationale avec une empreinte carbone négative de -0,3 tonnes CO2 annuelles. Utilisant des systèmes de récupération d’eau de pluie de 8,000 litres de capacité, 32 panneaux solaires monocristallins de 400 watts, un programme de compostage intégré traitant 2,4 tonnes de déchets organiques annuels, et des filtres à charbon actif recyclant 95% des eaux usées, ce bar-laboratoire expérimental repousse techniquement toutes les limites du possible environnemental. Les 47 cocktails de la carte évolutive sont élaborés exclusivement à partir d’ingrédients locaux sourcés dans un rayon de 150 kilomètres ou revalorisés par 23 procédés de fermentation développés sur site, créant une offre en perpétuelle évolution qui reflète scientifiquement les cycles biologiques naturels des saisons australes, générant un chiffre d’affaires record de 1,9 million de dollars australiens en 2023 avec une marge opérationnelle de 34%, prouvant définitivement la viabilité économique du modèle révolutionnaire de Griffiths.